L’importance du suivi kilométrique et des heures moteur dans les chantiers BTP

Consolider la maintenance 

En connaissant précisément au quotidien le nombre d’heures d’activité de chaque engin, l’entreprise peut calculer de manière particulièrement précise son usure. En effet, le suivi kilométrique n’est pas un indicateur réellement pertinent pour l’activité des engins de chantier, certains restant statiques sur de longues durées. Maîtriser le nombre d’heures d’utilisation en marche permet de respecter le programme d’entretien et de contrôler l’usure de la machine sur le long terme. 

Renforcer la sécurité du personnel 

De nombreux engins de chantier produisent de fortes vibrations lors de leur utilisation. Celles-ci, qui se propagent à travers le plancher, peuvent causer au conducteur des douleurs permanentes, en particulier dans le dos, voire d’autres problèmes de santé. Le suivi des heures moteur donne une information essentielle : les employés respectent-ils les consignes de sécurité prévues dans les plans d’action réglementaires ? Font-ils les pauses requises ? Cela permet d’intervenir lorsque de trop longues heures d’utilisation d’un engin par un même ouvrier sont répertoriées.  

Respecter les réglementations 

En Europe, le secteur du transport et du BTP est soumis à une réglementation stricte en matière de sécurité et de respect des temps de conduite. Un chronotachygraphe équipe ainsi chaque poids lourd, enregistrant les temps de conduite.  

Avec la possibilité pour l’entreprise de suivre les temps de fonctionnement du moteur des véhicules, il est aisé d’agir préventivement. Un véhicule dépassant la norme de conduite quotidienne ou hebdomadaire pourra être rapidement contacté par l’entreprise. Cela protège l’entreprise d’éventuelles sanctions financières et garantit la sécurité des conducteurs.

Identifier les véhicules défaillants 

Pouvoir disposer d’un suivi régulier du nombre de kilomètres parcourus par chaque véhicule et engin du parc permet de coupler celui-ci avec sa consommation. Cela rend ainsi immédiatement visibles les disparités de consommation pour des véhicules similaires. Une fois identifiés les plus gros consommateurs au kilomètre, les analyses permettent de rationaliser l’utilisation de l’ensemble de la flotte. 

Cela peut alerter sur : 

• Des problèmes de maintenance : un véhicule plus gros consommateur au kilomètre que les voitures et engins identiques souffre peut-être d’un problème technique. Le repérer participe à une maintenance préventive. Un mauvais réglage, une pièce défaillante seront alors rapidement identifiés et traités. 

• Des questions d’écoconduite. Une voiture utilisant trop de carburant au kilomètre peut aussi indiquer des habitudes de conduite incompatibles avec une consommation économe, si elle est affectée régulièrement à une même personne. Des consignes, voire une formation de quelques heures à l’écoconduite, suffisent en général à retrouver des consommations raisonnables. 

Vers une meilleure gestion des trajets 

Le suivi kilométrique est aussi un outil pertinent dans l’optimisation des missions et des trajets. Le logiciel de gestion de flotte que propose Océan donne la possibilité d’améliorer sensiblement les itinéraires et la gestion du parc automobile des entreprises.  

Organiser les missions de manière à minimiser les kilomètres parcourus, gérer les urgences de manière optimale — en envoyant prioritairement le véhicule le plus proche — sont des atouts pour la gestion optimale du parc.