
Les enjeux du vol de matériels de chantier

Vols d’engins dans le BTP : un phénomène en hausse
Car le phénomène semble s’amplifier régulièrement. Selon la Gendarmerie nationale, entre 2022 et 2025, les infractions de ce type auraient augmenté de 40 %. Des vagues coordonnées de vols d’engins ne sont plus rares. En Nouvelle-Aquitaine par exemple, la gendarmerie évoquait 90 engins type mini-pelles dérobés depuis fin 2023 et près de 4 M€ de préjudice estimé.
Près d’une entreprise sur deux serait ainsi touchée par ce type de vols, selon le baromètre de l’Observatoire français de l’Industrie, du commerce et des services. Sur la seule année 2022, plus de 4000 matériels de chantier auraient été volés, selon DLR, la fédération des matériels qui estime le coût global à plus de 20 millions d’euros. Seuls 4 % des engins volés sont récupérés. Pire, toujours selon le baromètre, les trois quarts des engins de chantiers dérobés l’ont été dans un lieu « sécurisé ».
La tendance est suffisamment inquiétante pour que DLR ait décidé de créer une commission dédiée spécifiquement à la lutte contre les vols.
Un impact financier important sur les chantiers
- Au-delà de la seule valeur du matériel, un vol d’un ou plusieurs engins entraîne une désorganisation des travaux. Les coûts finaux sont donc particulièrement lourds.
- Des coûts directs : la franchise d’assurance, le rachat et/ou la location express d’un engin équivalent ;
- De nombreux coûts indirects : l’immobilisation du chantier, des pénalités de retard, la replanification des équipes et des sous-traitants. Par ailleurs, les discussions avec l’assureur et les forces de l’ordre mobilisent du temps d’autres services ;
- Des risques commerciaux : le vol d’engin et les répercussions sur les chantiers peuvent impacter l’image de l’entreprise auprès de ses clients, voire influer sur la marge des chantiers suivant les vols.
Les 4 leviers imparables pour éviter le vol d’engins de chantier
Voici les principales mesures à mettre en place pour sécuriser les matériels d’un chantier et, au cas où un vol se produirait quand même, avoir toutes les chances de le retrouver et de le récupérer.
Chaque matériel doit être identifié et répertorié (n° de série, photos, valeur, accessoires l’accompagnant). Il est conseillé de graver le numéro sur les pièces sensibles. Les preuves d’achat (factures ou factures de location) et d’entretien (carnet d’entretien) sont indispensables. L’ensemble de ces données permettra, en cas de vol d’engins, de disposer d’un dossier prêt pour l’assurance et pour le dépôt de plainte ».
Au-delà de la clôture et de l’éclairage du site à protéger, un système de surveillance et de gardiennage est indispensable pour repérer toute intrusion. Les engins doivent être stationnés nez contre nez, pour compliquer les sorties. Une signalétique visible : « Site sous surveillance » est également nécessaire.
Aujourd’hui, il existe de nombreuses fonctions de suivi et de surveillance des engins de chantier. Un équipement installé d’origine ou embarqué, contrôlé par un système logiciel avancé de gestion de flotte permet de s’assurer qu’un véhicule est bien là où il est censé se trouver :
- Avec le géorepérage ou geofencing, il suffit de définir pour chaque engin une zone précise dans laquelle il évolue, ainsi que des horaires de fonctionnement. Cette fonction déclenche une alerte de sortie de zone ou de mouvement hors créneaux horaires autorisés.
- La géolocalisation 24/7 permet de repérer immédiatement un déplacement suspect. En cas de vol, l’entreprise peut tracer le parcours et la position de son engin et collaborer ainsi avec la police pour le retrouver.
- L’immobilisation à distance : pour certains engins, et dans le respect des conditions constructeur et de la réglementation, il est possible à distance de couper la mise en route et de neutraliser l’usage du véhicule.
Qui appelle la gendarmerie ? Qui extrait l’historique ? Qui prévient l’assureur ? Si le vol n’est pas certain, la probabilité qu’il intervienne n’est pas nulle. Plus l’entreprise agit rapidement, et plus la chance de retrouver les véhicules volés est grande. Des modèles de courriels et un protocole préétabli gagnent des heures précieuses.
Pourquoi choisir Océan pour protéger vos engins de chantier ?
Avec des fonctionnalités spécialement destinés à la gestion de flotte, Océan offre une panoplie complète de sécurité aux entreprises du BTP et à leurs chantiers :
- Une géolocalisation 24 heures sur 24,
- L’immobilisation à distance des véhicules admissibles,
- Des alertes de mouvement non autorisé,
- L’historique des trajets, utilisables pour l’enquête de police ainsi que pour l’assurance.
Les solutions Océan dédiées au BTP (notamment O-Direct Engins) facilitent la gestion des équipements, et s’intègrent à vos usages terrain. La fiabilité opérationnelle des solutions Océan ainsi que les données exploitables qu’elles délivrent sont la défense idéale contre le vol d’engins.