Calculer le bilan carbone de sa flotte de véhicules, un enjeu majeur pour les entreprises
L’obligation pour un grand nombre d’entreprises d’établir et de publier régulièrement un Bilan des Gaz à Effet de Serre (BGES) leur fournit la première brique pour adapter leur flotte aux normes environnementales. Ce calcul des émissions de gaz à effet de serre dans l’entreprise est en effet une opportunité d’identifier leur impact et de mettre en œuvre une véritable stratégie de « verdissement » des flottes. Océan vous accompagne dans cette voie.
Produire un bilan carbone de votre flotte, une nécessité stratégique

Le bilan des gaz à effet de serre est aujourd’hui obligatoire — article L 229-25 du Code de l’environnement — en France pour :
- les entreprises privées de plus de 500 salariés (250 dans les départements d’outre-mer),
- les structures publiques de plus de 250 salariés,
- les collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants.
Il doit être publié tous les 4 ans. Les entreprises d’au moins 50 salariés bénéficiaires du Plan France Relance sont également tenues de publier un BGES simplifié tous les trois ans.
Ce bilan des Gaz à Effet de Serre (GES) doit être accompagné de la description des actions prévues pour réduire les gaz à effet de serre dans les entreprises de plus de 500 salariés.
Le bilan GES porte sur deux « scopes » :
- Scope 1 : les émissions directement liées à l’activité principale de l’entreprise. Celles-ci comprennent toutes les émissions des véhicules détenus par l’entreprise.
- Scope 2 : les émissions indirectes associées aux consommations d’électricité, de chaleur ou de vapeur de l’entreprise dans ses installations ou flottes de véhicules.
Dans une optique plus ambitieuse de politique RSE (responsabilité sociétale des entreprises), le bilan carbone intègre un troisième scope, qui concerne les produits achetés, vendus ainsi que l’ensemble des autres émissions indirectes.
Le seul BGES fournit déjà un lot d’informations capitales pour que l’entreprise maîtrise une grande partie de l’impact environnemental de ses activités.
Les apports d’un bilan carbone sont doubles :
- Permettre à l’entreprise d’engager des actions visant une décarbonation de ses activités, En identifiant les volumes d’émissions, il devient aisé à l’entreprise d’élaborer un plan de réduction de son empreinte environnementale.
- Réduire les coûts. En verdissant intelligemment sa flotte, l’entreprise évite les pénalités croissantes des taxes « incitatives » à la décarbonation des véhicules. En passant à des véhicules beaucoup moins polluants, elle fait également de sensibles économies sur leurs consommations et leur entretien.
- Une obligation légale
Le bilan des gaz à effet de serre est aujourd’hui obligatoire — article L 229-25 du Code de l’environnement — en France pour :
- les entreprises privées de plus de 500 salariés (250 dans les départements d’outre-mer),
- les structures publiques de plus de 250 salariés,
- les collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants.
Il doit être publié tous les 4 ans. Les entreprises d’au moins 50 salariés bénéficiaires du Plan France Relance sont également tenues de publier un BGES simplifié tous les trois ans.
Ce bilan des Gaz à Effet de Serre (GES) doit être accompagné de la description des actions prévues pour réduire les gaz à effet de serre dans les entreprises de plus de 500 salariés.
- Un instrument incomplet, mais déjà efficace
Le bilan GES porte sur deux « scopes » :
- Scope 1 : les émissions directement liées à l’activité principale de l’entreprise. Celles-ci comprennent toutes les émissions des véhicules détenus par l’entreprise.
- Scope 2 : les émissions indirectes associées aux consommations d’électricité, de chaleur ou de vapeur de l’entreprise dans ses installations ou flottes de véhicules.
Dans une optique plus ambitieuse de politique RSE (responsabilité sociétale des entreprises), le bilan carbone intègre un troisième scope, qui concerne les produits achetés, vendus ainsi que l’ensemble des autres émissions indirectes.
Le seul BGES fournit déjà un lot d’informations capitales pour que l’entreprise maîtrise une grande partie de l’impact environnemental de ses activités.
- Un levier puissant pour diminuer les émissions et les coûts des flottes de véhicules
Les apports d’un bilan carbone sont doubles :
- Permettre à l’entreprise d’engager des actions visant une décarbonation de ses activités, En identifiant les volumes d’émissions, il devient aisé à l’entreprise d’élaborer un plan de réduction de son empreinte environnementale.
- Réduire les coûts. En verdissant intelligemment sa flotte, l’entreprise évite les pénalités croissantes des taxes « incitatives » à la décarbonation des véhicules. En passant à des véhicules beaucoup moins polluants, elle fait également de sensibles économies sur leurs consommations et leur entretien.
Calculer le bilan carbone d'une flotte d'entreprise en 4 étapes
La flotte d’une entreprise est responsable d’une part importante des émissions de gaz à effet de serre recensées dans le scope 1, au côté des émissions liées au chauffage au gaz des locaux de l’entreprise, aux carburants alimentant les usines et aux fuites de gaz frigorigènes.
Les véhicules 100 % électriques figurent dans le scope 2, puisqu’ils ne fonctionnent pas avec des combustibles fossiles. L’achat d’électricité (via les bornes de recharge) est ainsi comptabilisé en émissions indirectes.
La flotte de véhicules impacte également le scope 3 : celui-ci prend en effet en compte le cycle de vie des voitures, camions et véhicules légers de leur production à leur fin de vie, et comprend leur entretien (changement de pièces comme les pneus, réparations, etc.).
Ceux-ci comprennent, pour les scopes 1 et 2 :
- Le kilométrage annuel effectué par véhicule ;
- La consommation de carburant par type de carburant : diesel, essence, biocarburants. Pour ce qui concerne le scope 2, les consommations électriques des véhicules hybrides ou tout électriques ;
- Les données d’entretien et de pièces de rechange comme les pneus et les freins pour le scope 3.
Le moyen le plus efficace et exhaustif de collecte est de recourir à un logiciel de gestion de flotte appuyé sur de la télématique embarquée. Ainsi, les données kilométriques comme les consommations ou l’entretien remontent automatiquement sur le logiciel et peuvent être directement interprétées, sans risque d’oubli ou d’erreur.
La méthode de calcul la plus précise est celle reposant sur l’estimation d’émissions par litres consommés. Il suffit de multiplier le volume de carburant par 2,68 kg d’émissions CO₂ pour un diesel ou 2,31 kg pour un modèle à essence.
Si l’entreprise ne dispose que des données kilométriques, l’estimation des émissions sera un peu moins précise. Il faut alors s’appuyer sur une consommation moyenne estimée par km. En segmentant les calculs par type de véhicule, ancienneté et type d’énergie, il est possible de parvenir à une évaluation réaliste.
Imaginons une flotte de 50 véhicules diesel consommant chacun 200 litres par mois et 50 à essence en consommant 150. La flotte génèrera chaque mois : 10 000 X2,68 + 7 500 X2,31, soit 26 880 + 17 325 = 44 205 kg de CO₂ dans un mois.
Comment réduire l’empreinte carbone de sa flotte ?
En mettant en place des outils permanents de suivi et de mesure des indicateurs. Les solutions logicielles Océan automatisent les mesures par trajet et peuvent calculer pour chaque véhicule ses émissions. Des entreprises et des collectivités comme l’agglomération Hérault Méditerranée utilisent ainsi cette solution pour soutenir leur politique de développement durable. Des solutions Océan sans géolocalisation
Avec un tableau de bord en temps réel, suivre les indicateurs clés de chaque camion et voiture.
Cela permet d’identifier les véhicules à remplacer d’urgence (trop polluants) ;
En agissant sur la conduite et les usages des conducteurs : formation en écoconduite, optimisation des tournées, mais également mise en place de l’autopartage, piloté par Océan comme pour l’association Adages SOAE ;
En optimisant le mix énergétique : en s’inspirant des lois et règlements concernant le verdissement des flottes, mettre en œuvre une stratégie efficiente de renouvellement. Le diagnostic électrique Océan vous accompagne dans cette stratégie, à l’exemple de la fondation ILDYS qui, grâce au diagnostic et à une solution de gestion de flotte Océan sans géolocalisation, s’est mise en conformité avec les derniers règlements.
Envie d’en savoir plus ? Contactez un expert !
Le bilan carbone, loin d’être un tracas administratif de plus, est une opportunité pour diminuer réellement les émissions de CO₂ d’une flotte de véhicules tout en en diminuant les coûts sur le moyen terme. Avec des solutions logicielles comme celles proposées par Océan, cette pratique devient simple et fluide, ouvrant la voie à une avancée régulière en la matière.

