L’écoconduite est une manière de conduire plus économique, sécuritaire et respectueuse de l’environnement. Elle repose sur de bonnes pratiques qui permettent de réduire la consommation de carburant, de limiter les interventions d’entretien et les risques d’accident. La maintenance régulière du véhicule (comme la vérification des pneus), la limitation des surcharges inutiles et une utilisation modérée de la climatisation sont également importants.
Quels avantages pour votre entreprise ?
Adopter l’écoconduite en entreprise présente de nombreux avantages. Cette pratique, de plus en plus adoptée, n’est pas qu’une simple tendance, mais un comportement essentiel.
Réduire les coûts de carburant et d’entretien
Sans qu’on s’en rende compte, une conduite sportive peut augmenter la consommation de carburant jusqu’à 40 %, use prématurément les freins et les pneus, tout en amplifiant considérablement les risques d’accident (source : ademe.fr). L’entretien du véhicule joue aussi un rôle clé : par exemple, vérifier la pression des pneus tous les deux mois est essentiel. Il est également important d’éviter de surcharger le véhicule ou d’abuser de la climatisation. Bien sûr, ce ne sont que quelques exemples parmi de nombreuses bonnes pratiques.
Réduire l’accidentologie
Il est important de rappeler, et c’est inquiétant, que les accidents de la route représentent la première cause de mortalité au travail avec 450 décès par an (source : sécurité-routière.gouv). D’où l’importance, pour les entreprises, de sensibiliser leurs conducteurs à ces risques. Beaucoup ont de mauvaises habitudes de conduite sans en avoir conscience. Il est donc essentiel de les accompagner pour qu’ils en prennent conscience, adoptent une conduite plus sûre et veillent à l’entretien de leur véhicule, afin de garantir leur sécurité.
Réduire l’empreinte carbone
À titre d’exemple, l’ADEME souligne qu’abaisser sa vitesse de 10 km/h sur 500 km permet d’économiser jusqu’à 5 litres de carburant et de réduire de 12,5 % ses émissions de CO₂.
Quelles pratiques adopter pour être un écoconducteur ?
Avant de partir
- Préparer ses déplacements pour optimiser les trajets et éviter tant que possible les embouteillages, qui coûtent très cher. Une étude Inrix estime l’ardoise à environ 17 milliards d’euros par an en France.
- Ne pas surcharger inutilement son véhicule. Les galeries et autres accessoires ainsi que le matériel alourdissent le véhicule et provoquent des surconsommations de carburant de l’ordre d’en moyenne 15%. Il est donc important de penser à les démonter ou à les décharger après usage.
- Vérifier la pression des pneus tous les deux mois, toujours à froid. Rouler sous-gonflé est à la fois plus énergivore et dangereux. Une pression optimale se situe entre 2 et 3 bars.
- Entretenir son véhicule. Une voiture mal entretenue peut consommer jusqu’à 25% en plus. Pour rappel, l’employeur est tenu à une obligation de sécurité envers son salarié, il est donc de sa responsabilité de s’assurer du bon état de son parc. Les frais de maintenance et d’entretien sont à sa charge.
Au volant
- Conduire de manière souple, sans à-coups, accélérations, freinages et changements d’allure intempestifs. A vitesse moyenne égale, une conduite sportive peut augmenter la consommation de carburant de 40%.
- Préférer le rapport de vitesse le plus élevé et changer rapidement de vitesse pour éviter d’être en sur-régime : dès 2 500 tours/minute pour un véhicule essence et 2 000 pour un diesel.
- Être attentif à son allure. Elle doit être : constante, adaptée aux conditions de circulation et à la météo. De manière générale, il est préférable de rouler moins vite. Sur 500 km, réduire sa vitesse de 10 km/h permet d’économiser jusqu’à 5 litres de carburant et de réduire de 12,5 % ses émissions de CO2.
- Conserver les distances de sécurité pour éviter les freinages inutiles.
- Privilégier l’utilisation du frein moteur pour ralentir à la pédale de frein.
- Ménager le moteur de son véhicule pour éviter les surconsommations. Lui laisser le temps de chauffer en roulant avec douceur sur les premiers kilomètres et le couper en cas de stop prolongé. Au-delà de 20 secondes, arrêter et démarrer son véhicule consomme moins que de laisser tourner son moteur.
- Avoir une utilisation raisonnée de la climatisation : ouvrir les fenêtres afin d’évacuer la chaleur avant de mettre en marche la climatisation, ne pas dépasser 5°C de différence avec l’extérieur, et la faire fonctionner de temps en temps en hiver pour maintenir les joints en état. Tant que possible, essayer de stationner à l’ombre pour limiter la température à l’intérieur de l’habitacle.
- Utiliser au maximum les outils d’aide à la conduite à sa disposition : régulateur de vitesse, GPS, Stop & Start, télématique embarquée…
Comment mettre en place une démarche d'écoconduite au sein de votre entreprise ?
Mettre en place une démarche d’écoconduite en entreprise consiste en plusieurs étapes :
- Sensibilisation : communication interne, ateliers, etc.
- Formation : via des organismes spécialisés, pour passer de la théorie à la pratique.
- Outils de gestion de flotte : comme la solution Océan, qui évalue la conduite (freinages, accélérations, virages) et note les conducteurs. Cela permet de suivre les progrès, cibler les formations et maintenir les efforts dans la durée.
L’écoconduite est généralement bien perçue par les collaborateurs, sensibles aux démarches responsables. Elle leur apporte aussi des bénéfices personnels : économies de carburant, moins d’accidents, et donc moins de frais.
Enfin, pour motiver davantage, la solution Océan propose une gamification via des challenges entre conducteurs.
Les entreprises ont aujourd’hui une opportunité unique de transformer leurs pratiques de gestion de flottes. En adoptant les principes de l’écoconduite, elles peuvent conjuguer performance économique, protection de leurs conducteurs et engagement écologique.
